Deux coureurs amateurs originaires du Puy-de-Dôme vont parcourir ce week-end près de 160 km à travers les Monts du Cantal et la Chaîne des puys, direction la place de Jaude.
« Nous sommes habitués aux longues distances, on est des passionnés de trail », explique Clément Bonnefoy qui s’élancera du village cantalien de Murat, en direction de Clermont-Ferrand, ce vendredi 26 juin au matin, en compagnie de son ami d’enfance Altan Cornu, installé aux États-Unis.
160 kilomètres et 5.000 mètres de dénivelé positif
Les deux compères remonteront d’abord le GR4 sur 90 kilomètres avant de faire étape pour la nuit dans un refuge à Égliseneuve-d’Entraigues (Puy-de-Dôme). Le lendemain, il leur restera 70 kilomètres à avaler pour rallier la capitale auvergnate. « On se prépare un peu toute l’année, on court environ 70 à 90 kilomètres par semaine », déclare Clément Bonnefoy.
Ce n’est pas un défi de vitesse mais d’endurance
Les deux trailers partiront avec deux litres d’eau chacun et quelques coupe-faims pour éviter toute fringale. La nuit au refuge permettra de régénérer les organismes. « C’est un défi sportif assez long mais on va essayer de le relever et de rallier Clermont dans le week-end », terminent-ils.
Verdict samedi en fin d’après-midi pour les deux coureurs passionnés.
Nathan Marliac
Parce que les courses ne reprendront pas avant le 1er août et que la motivation pourrait finir par s’étioler, Corentin Ville, entraîneur de l’Entente juniors Auvergne, a conçu pour ses coureurs un « Tour d’Auvergne » en quatre étapes. Un défi sportif (437 km au total et 7.646 m de dénivelé), sans assistance, à l’exception de l’hébergement prévu chaque soir après l’étape.
Ils sont quatre (*) à relever le défi original imaginé par leur coach, Corentin Ville. Un « Tour d’Auvergne » se déroulant en quatre jours, à travers trois des quatre départements de l’ancienne région administrative.
437 kilomètres en quatre jours
Le jeune entraîneur de l’Entente juniors Auvergne, 22 ans, a imaginé ce challenge sportif (437 km à parcourir, 7.646 m de dénivelé positif), à réaliser seul, en autonomie complète et pendant quatre journées d’affilée, pour combler l’absence de compétition, dû à la crise du coronavirus, alors que cela fait déjà cinq semaines que l’interdiction de l’entraînement sur route a été levée.