Quoi de neuf au manège de Diego’n’co cet hiver à Ruynes (Cantal) ?

Comme chaque Noël, Diégo’n’co propose un nouveau spectacle. Cette fois, c’est la compagnie l’Art est cabré qui est invitée pour présenter Le mystère du triskell.

Toujours le même émerveillement

Il y a une chose qui ne change pas à Diego’n’co. C’est l’air émerveillé des enfants quand ils quittent le manège de Ruynes. Lundi, jour de première réservée aux scolaires, la sortie de spectacle ne dérogeait pas à la règle : les petits regagnaient leurs cars des étoiles dans les yeux, même si l’un d’eux lançait un « ça m’a fait un peu peur. »

Une troupe invitée


Pourtant, il y a bien eu un changement notable à Diego’n’co. Outre le fait, que, suite aux demandes, une nocturne est proposée durant la période des fêtes (ce sera le vendredi 27). Pour la première fois, la pièce proposée cet hiver n’est pas une création de la troupe de la Margeride. « Il y a eu du changement dans la troupe, explique Xavier Canonne. Mélie, qui écrivait les spectacles, est partie. Mais je ne voulais pas proposer quelque chose qu’on ait déjà fait. Alors j’ai décidé d’acheter un spectacle pour la première fois. Cela va amener de la diversité, et on va faire ainsi pendant une paire d’année. Diego’n’co va ainsi devenir un lieu d’accueil, de passage pour diverses troupes. »

Un spectacle reconnu


Pour cette première, c’est la compagnie l’Art est cabré qui est invitée. Pour proposer un spectacle au succès déjà éprouvé. Monté aux haras nationaux d’Hennebont en 2017, où la trentaine de représentations avait attiré quelque 13.000 visiteurs, il avait été repris dans ceux de Saumur l’an dernier. Avant d’arriver, donc, « aux haras nationaux de Ruynes » sourit la créatrice, Sylvie-Jane Courapied.

Une migration qui a nécessité quelques adaptations du spectacle. « Il faut se faire aux lieux, au fait qu’il y ait deux entrées, explique Bruno Labouret, jongleur. Au vent aussi. Mais l’espace s’y prête très bien. Et puis, on fait du spectacle vivant, avec toujours une partie d’imprévue, due à la présence des chevaux. D’autant que là, ils sont réellement intégrés au spectacle, ce n’est pas une alternance de saynètes. »

Des traditions celtes


Car arts du cirque, théâtre et voltige équestre se mêlent dans ce spectacle qui se base sur les légendes celtes. « Quand j’ai cherché à faire une pièce pour les fêtes, je voulais éviter l’écueil du Père noël, reprend Sylvie Jane Courapied. Mais les légendes celtes représentent aussi une forme de féerie. Alors, je me suis documenté, j’ai voulu respecter aux mieux ces histoires. J’ai même rencontré des druides… Et sur nos premières représentations, de nombreux Bretons sont venus, et ils ont apprécié, ça m’a beaucoup touché. »

Et les petits cantaliens ont tout autant adhéré à cette quête des korrigans parmi les légendes, à la recherche des elfes, fées et dragons disparus en cette veillée de noël.

Yann Bayssat

https://www.lamontagne.fr/ruynes-en-margeride-15320/loisirs/quoi-de-neuf-au-manege-de-diego-n-co-cet-hiver-a-ruynes-cantal_13710263/

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